Ispettoria Santa Maria Mazzarello – Africa equatoriale
Circulaire N° 986
Nous mûrissons des attitudes personnelles et communautaires ouvertes à l’accueil et la rencontre :
Oui en sortant de nous-même pour aller rencontrer l’autre: accepter la différence, sans préjugés, aller vers avec le cœur ouvert
Mais l’accueil est souvent difficile et parfois superficiel
Il faut un grand cœur qui sait s’oublier
Le partage d’expérience peut aider à grandir dans la capacité d’accueil
Vérifier souvent notre « don de nous-mêmes »
Demander ce don dans la prière en intériorisant personnellement et communautairement la Parole reçue quotidiennement.
Nous sommes disponibles à répondre aux nouveaux appels qui nous viennent des sœurs et des frères en situation de besoin dans les expériences que nous vivons au quotidien dans nos différents lieux de mission :
Selon nos possibilités nous avons donné les petits pas pour accueillir des migrants dans l’alphabétisation, la scolarisation de leurs enfants, en leur offrant du travail digne.
Mais parfois
la peur, la méfiance, le manque d’audace et le manque du travail en réseau freinent le courage, le discernement à partir de l’évangile.
le manque de moyens et de personnel nous paralyse pour chercher les possibilités de freiner les départs des jeunes à l’étranger. Il faudrait libérer les personnes qui s’en dédient.
Lorsque les situations concrètes des besoins nous arrivent, internes ou externes, nous les évitons très souvent avec des justifications égoïstes.
Nous croyons que c’est seulement en vivant une constante et profonde communion avec le Seigneur Jésus et entre nous les sœurs, que nos communautés peuvent devenir des lieux d’accueil, de rencontre, d’écoute authentique car :
Oui ! Notre vocation nous l’exige et lorsque nous vivons sincèrement et fidèlement cette communion profonde et constante avec le Seigneur Jésus.
Mais parfois nous préférons accueillir, vivre et collaborer avec des gens “connus et aimés”. Malheureusement, cette attitude crée en nous une certaine fermeture personnelle et peur pour la collaboration au niveau de la mission
Nous sommes convaincues que nous ne pouvons pas présumer nous ouvrir à « ceux qui sont loin » si avant tout, nous ne laissons pas être partie prenante de la vie et nécessités des « proches ». Cette affirmation nous renvoie à :
Nous le croyons pour cela nous sommes proches aux sœurs de la communauté. Surtout de celle qui ont besoin de nous. Nous cherchons de travailler en communauté éducative pour atteindre les jeunes vulnérables ceux qui sont proches ou éloignés.
Mais il est nécessaire de «SOIGNER NOS RELATIONS» à l’intérieur (de la communauté) et à l’extérieur. Laissons rentrer les « problèmes des autres » dans nos maisons. Ne calculons pas trop avant d’ouvrir notre porte pour accueillir les filles du groupe appel. Gérons mieux le téléphone portable, les réseaux sociaux, le WhatsApp.
